Question écrite : Pour la reconnaissance du statut d’aidant


En plus du travail législatif (projets et propositions, vote de la loi) et de l’évaluation des politiques publiques, le rôle du député est également de contrôler l’action du Gouvernement. Et cela passe par différents moyens : questions, commissions d’enquêtes, motion de censure … 🧐

C’est donc par le biais d’une question écrite que j’ai tenu à interroger Jean-Christophe Combe, Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées concernant la reconnaissance du statut d’aidant. 📄

Le saviez-vous ? En France, 8⃣ à 1⃣1⃣ millions d’aidants soutiennent au quotidien un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap. ♿

Cette question fait suite à ma rencontre et mes différents échanges avec Cathy Van Den Eede, Présidente de l’association EPEAM du Touquet qui accompagne des enfants autistes et leurs parents au quotidien. Un sujet qui me tient particulièrement à coeur.

Voici le texte complet de ma question :

« M. Philippe Fait attire l’attention de M. le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées concernant la situation problématique des aidants se mettant à temps partiel pour s’occuper d’un proche. Des parents ainsi que des associations oeuvrant dans le champ de l’accompagnement d’enfants en situation de handicap ont formulé différentes alertes quant à la non-reconnaissance du statut d’aidant « handicap ». A ce jour, seul le statut d’aidant « vieillesse » est véritablement reconnu. Si la problématique est différente, l’engagement des aidants accompagnant des personnes en situation de handicap n’est plus à démontrer, d’autant lorsqu’il s’agit d’accompagner un enfant tout au long de sa vie.

M. le député attire également l’attention de M. le ministre sur les difficultés rencontrées par les aidants en matière d’accès à l’information et d’aide financière. Le manque de lisibilité et de communication sur les dispositions réglementaires en place constitue un frein supplémentaire quotidien. Bien qu’une compensation existe par le biais de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), celle-ci permet seulement d’assurer la prise en charge des rendez-vous auprès de professionnels libéraux. La plupart des aidants sont également contraints de recourir au temps partiel pour réserver des heures à l’accompagnement d’un proche ou d’une personne en difficultés, créant une double perte (non-compensation du salaire, non-prise en compte dans le calcul des annuités retraite).

Il lui demande donc quelles mesures il entend prendre pour assurer une meilleure reconnaissance du statut d’aidants « vieillesse » comme « handicap », aussi bien sur le plan statutaire que financier. »

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