Étaples : le temps d’une journée, le député Philippe Fait s’est mis à la place d’une personne handicapée

Comment savoir ce que vivent les personnes à mobilité réduite dans l’espace public autrement qu’en se mettant à leur place ? C’est ce qu’a expérimenté le député Philippe Fait, dans les rues d’Étaples, dans le but d’améliorer les choses.

Philippe Fait est membre de plusieurs commissions et groupes de travail à l’Assemblé nationale. Dont celui sur le handicap et l’inclusion. Dans le cadre de cette fonction, il a décidé il y a quelques jours de se glisser pour quelques heures dans la peau d’une personne en fauteuil roulant.

Un test dans les rues de la ville

L’idée était d’expérimenter dans les rues d’Étaples ce que ces personnes, qui sont 12 millions en France, pouvaient vivre. Le député a fait ce parcours pour se critiquer, se questionnant sur ses réalisations pour améliorer la mobilité et l’accessibilité dans la ville dont il a été maire pendant huit ans.

Après cette sortie de terrain, le député Philippe Fait a recueilli les observations de ceux directement concernés (handicapés, kinés, vendeurs de matériel spécialisé, responsables d’établissements, etc.). Difficultés à prendre les transports en commun, trottoirs encombrés, aménagements urbains mal pensés, bâtiments publics inadaptés, stationnement, etc.

Adapter les balades aux fauteuils

Sur base de ce travail, le député va faire remonter des propositions à Paris : créer des balades urbaines adaptées aux fauteuils, mieux faire participer les personnes à mobilité réduite lors de projets de travaux publics, s’intéresser à l’intelligence artificielle comme le font les Japonais avec des fauteuils électriques commandés numériquement. Enfin, le député a annoncé la création de quatre mille emplois équivalents temps plein dans le secteur de l’aide aux handicapés.

Article complet ici : https://www.lavoixdunord.fr/1280478/article/2023-01-19/le-temps-d-une-journee-le-depute-philippe-fait-s-est-mis-la-place-d-une-personne

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