La présidente de l’Assemblée Nationale en visite dans la ferme de Thomas Quandalle à Bréxent-Énocq

Ce lundi après-midi, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale, est en déplacement dans le Montreuillois. Avant de se rendre à Berck, elle a rencontré le monde agricole dans la ferme de Thomas Quandalle à Bréxent-Énocq.

Le déplacement de la présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, ce lundi après-midi dans la ferme de Thomas Quandalle à Bréxent-Énocq a fait son petit effet dans le village d’ordinaire si tranquille. Quelques habitants sont sortis sur le pas de leur porte. Ce n’est pas tous les jours qu’on accueille le quatrième personnage de l’État dans le Montreuillois.

À 14 h 35, le cortège de voitures officielles, encadré par deux motards de la gendarmerie, a fait son entrée dans la cour de l’exploitation. Yaël Braun-Pivet a été accueillie comme le veut le protocole par la sous-préfète de l’arrondissement Isabelle Fradin-Thirode. À ses côtés se tenaient le maire de Bréxent Michel Hédin qui avait ceint son écharpe, et des représentants du monde agricole. Le préfet du Pas-de-Calais Jacques Billant était présent. Comme l’a souligné un peu plus tard le député Renaissance Philippe Fait, qui est à l’origine de cette visite, « c’est l’Assemblée qui se déplace aujourd’hui pour rencontrer le monde agricole ».

Une table ronde sous le cerisier

Thomas Quandalle, jeune agriculteur qui a pris la succession de ses parents en 2017, s’est chargé de la visite. Il a présenté brièvement son exploitation de polyculture élevage de 140 ha et un cheptel de cinquante vaches laitières. Salle de traite, étable des petits veaux, – où Mme Braun-Pivet a appris qu’on donnait un prénom aux femelles et que c’était l’année des u –, hangar, matériels agricoles, rien n’a échappé à l’hôte du jour. Juste en face de la ferme, dans la pâture, les vaches étaient aux premières loges. La présidente de l’Assemblée a semblé impressionnée d’apprendre que l’éleveur suivait l’état de santé de son troupeau (baisse d’appétit, période d’insémination, vêlage…) avec une application sur son smartphone.

Ce fut ensuite le temps d’une table ronde sous le cerisier dans le jardin magnifique du gîte attenant. C’était bucolique. Mme Braun-Pivet a repris du lait frais offert par Bernard Quandalle, le père de Thomas. Francine Théret de la Chambre d’agriculture a évoqué la main-d’œuvre qui vient à manquer « et freine le développement ». Philippe Daussy, du syndicat FDSEA, a regretté que la France veuille parfois « laver plus blanc que blanc avec les normes et qu’on en arrive à devoir aller chercher ailleurs ce qu’on ne produit plus chez nous ». Il a cité en exemple les volailles dont l’importation a été multipliée « par quatre en vingt ans ». Les sujets du coût de l’énergie, de la taxation du gasoil non routier (GNR) et du dénigrement de la profession, via ce qu’on appelle l’agribashing, ont été abordés. Aux différents enjeux posés, Mme Braun-Pivet a rappelé qu’il était « nécessaire que la France retrouve sa souveraineté alimentaire ».

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Les coulisses du choix des lieux visités

C’est le cabinet parlementaire du député Philippe Fait qui a soumis plusieurs propositions de lieux à visiter à celui de Yaël Braun-Pivet. Une sélection a ensuite été faite par ce dernier, en coordination avec la préfecture, garante de l’organisation et de la sécurité du déplacement.

A donc été retenue l’exploitation de Thomas Quandalle, parce que c’est une ferme familiale en polyculture élevage. Le député s’y était rendu en fin d’année dernière.

À l’EREA de Berck, Philippe Fait se souvient d’avoir eu des échanges de grande qualité avec les élèves. Certains lui avaient parlé de leurs problèmes de mobilité.

En fin de journée, seuls les maires de la 4e circonscription du Montreuillois, les bénévoles de l’association de la chartreuse et des personnes qui avaient participé au premier comité citoyen du député ont été invités à l’échange avec la présidente de l’Assemblée nationale.

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