À Merlimont, le député Philippe Fait a rencontré des acteurs du bio

Philippe Fait s’est rendu au magasin La vie Claire à Merlimont. Il a pu s’entretenir avec le responsable, Anthony Sénécat et avec Nathanaël Dransart, un maraicher bio.

Le magasin La Vie Claire a récemment fêté ses sept années d’existence. Anthony Sénécat, responsable du magasin, a reçu à cette occasion le député Philippe Fait venu le féliciter de participer ainsi activement à la filière bio. « Je tenais à apporter mon soutien au commerce local qui participe à la diversité de l’offre sur le territoire. Cette zone merlimontoise s’est ainsi étoffée et diversifiée », s’est réjoui l’élu.

Le commerçant a signalé au député les difficultés actuelles du marché et a espéré que des efforts soient faits encore pour favoriser le local et le bio. «  Nous souhaitons vraiment amener de nouveaux clients et inciter les plus jeunes à entrer dans nos magasins pour tester nos produits, déclare Anthony Sénécat. Ils s’apercevront que la qualité et le bio ne sont pas forcément plus chers. »

« Les gens n’osent pas forcément aller vers le bio »

Le député a pu également croiser Nathanaël Dransart, maraîcher de Gouy-Saint-André, qui mettait en rayon sa production. « Nous suivons la saisonnalité des légumes, indique le jeune maraîcher. Dans la filière bio, le chauffage des serres est interdit, vous n’aurez pas de tomates au mois de février par exemple. On constate que les clients n’osent pas forcément aller vers le bio qu’ils pensent plus cher et plus difficile à cuisiner. Il y a un réel manque éducatif au goût et à la connaissance d’autres textures, d’autres saveurs. Les légumes que j’installe là, je les vends également dans le circuit conventionnel. »

Pour le député, il n’est bien sûr pas question d’opposer les deux filières qui se complètent et qui sont indispensables. « Avec la loi EGALIM qui favorise la filière bio, 20 % des repas servis à la cantine doivent faire appel à cette filière. Je suis conscient qu’il reste des efforts à faire à ce niveau. Les journées sans viande ne doivent pas être des journées steaks de soja panés à chaque fois. Les agriculteurs se questionnent et ont fait de gros efforts pour une utilisation raisonnée des produits qu’ils utilisent. À Étaples, les pêcheurs sont également dans cette démarche bio responsable. »

Article complet ici.

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