☝️ Dans le cadre de mon travail au sein du groupe d’études « Condition et Bien-être des animaux » à l’Assemblée nationale, ma collègue et Présidente Corinne Vignon et moi-même avons reçu Rodolphe Delord et Cécile Erny, respectivement Président et Directrice de l’AFdPZ – Association Française des Parcs Zoologiques. L’occasion d’échanger sur diverses problématiques et notamment un sujet méconnu et inquiétant : le trafic de viande de brousse.
Le saviez-vous ?
La viande de brousse désigne la viande chassée en brousse, c’est-à-dire en végétation tropicale : viande d’antilopes, de serpents, d’éléphants…
Cette viande, qui orne les plats de fête notamment d’Afrique, est amenée en France dans les valises des voyageurs, soit fraîche soit « boucanée », c’est-à-dire séchée et fumée (découpée en morceaux, elle est souvent difficile à identifier). Mais son importation est illégale en France !
Chaque année, les douanes françaises réalisent un travail important : 2 622 saisies ont réalisées en 2021 ce qui représente pas moins de 6 000 tonnes de viande de brousse !
Pourquoi lutter contre ce phénomène ?
D’abord parce que la chasse d’animaux sauvages peut transmettre des maladies et infections à l’Homme qui se propagent très vite ensuite, d’autant que les conditions de conservation lors du transport présentent des risques sanitaires importants. Ensuite, parce que certaines des espèces sont en voie de disparition. Il faut lutter par tous les moyens contre le braconnage !
« Les populations animales souffrent de la pression exercée par le braconnage à grande échelle pour la viande de brousse. » (International Fund for Animal Welfare).
Voici quelques illustrations de ce trafic illégal. Je remercie l’Association française des parcs zoologiques pour cette alerte et le partage de son expertise auprès des parlementaires.
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