Un vote grave, une conviction sincère : j’ai voté POUR le droit à l’aide à mourir.

Aujourd’hui, nous votons une loi parmi les plus engageantes de notre mandat. Un texte qui touche à l’intime, à la douleur, à la liberté : le droit à l’aide à mourir.

Ce vote, je l’aborde avec gravité et humilité. Car créer ce droit ne peut se faire qu’avec une main tremblante et un esprit profondément réfléchi. Comme beaucoup de mes collègues, j’ai été traversé par le doute. C’est un sujet qui interpelle autant notre conscience que notre rôle de législateur.

En tant qu’élu, j’ai eu l’occasion d’échanger avec de nombreuses familles, soignants et citoyens sur ce sujet délicat, parfois bouleversant. Face à des souffrances incurables et devenues insupportables, certaines personnes expriment le souhait d’avoir le choix, en conscience. Je l’entends.

Ce texte ne vient pas seul : il est strictement encadré, fondé sur des critères clairs, précis, pour éviter toute dérive. Il est aussi indissociable de la loi sur le renforcement des soins palliatifs, que nous votons simultanément. Car l’aide à vivre doit toujours précéder toute réflexion sur l’aide à mourir.

Pour moi, le combat premier reste celui de l’aide à vivre : il est urgent de déployer massivement les soins palliatifs sur tout le territoire. L’accompagnement digne et humain doit être une priorité nationale.

Je crois que dans certaines situations de souffrance irréversible, face à l’inacceptable, il faut avoir la sagesse d’offrir un choix, celui de partir dignement, sans souffrir davantage. Et ce choix doit toujours revenir au patient.

C’est pour toutes ces raisons, sans triomphalisme, mais avec une conviction sincère, que j’ai voté en faveur de cette loi.

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