Ce 11 avril, dans le cadre de cette journée mondiale, j’ai souhaité avec ma collègue Anne-Laure Babault, Députée de Charente-Maritime, porter une tribune visant à attirer l’attention du Gouvernement sur une mesure simple, rapide et peu coûteuse permettant d’améliorer significativement la qualité de vie des personnes nouvellement diagnostiquées Parkinson.
En effet, la maladie de Parkinson peut être efficacement ralentie par une activité physique régulière et adaptée, ainsi qu’à un suivi constant par un masseur-kinésithérapeute. Or, aujourd’hui, les personnes atteintes de la maladie sont trop souvent laissées à elles-mêmes après le diagnostic, qui constitue déjà un choc brutal. Elles sont insuffisamment informées de la manière dont va évoluer leur maladie et des moyens de ralentir cette progression. Par conséquent, les symptômes progressent et les patients se tournent vers des professionnels trop tardivement pour leur permettre d’intervenir efficacement.
Il y a donc une véritable problématique d’accompagnement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Lors de l’examen du PLFSS pour 2024, un amendement a été déposé par plusieurs groupes pour créer, à titre expérimental, un entretien de prévention systématique réalisé dès le diagnostic, auprès d’un masseur-kinésithérapeute, pour lui permettre de :
> Être mieux informé sur les évolutions de sa maladie ;
> Engager une activité sportive lui permettant de ralentir sa progression ;
> Créer un lien entre les différents professionnels de santé qui suivent le patient.
Ceci améliorerait sa qualité de vie à long terme, son autonomie et réduirait ses besoins en termes d’actes de soins. Je suis ravi qu’une centaine de Députés aient accepté de se joindre à notre démarche !
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